lundi 17 octobre 2011

GLNF : le point de vue du GM de la GLRB

Il est toujours intéressant d'avoir un avis extérieur, au moins Ephesse 1er ne pourra pas accuser les miasmes que nous sommes de noircir le tableau...

Ainsi donc, Eli Peeters , Grand Maître de la GLRB (la Grande Loge Régulière de Belgique), à qui l'on doit déjà une déclaration relativement explicite à l'ex GM de la GLNF ("La seule décision convenable : démissionner"), vient enfoncer le clou dans un discours d'une grande sagesse. Pas sur qu'il soit compris de tout le monde à Pisan...

"L’histoire écrite par la GLNF ces dernières années est marquée par une soif irrépressible ininterrompue et grandissante de croissance et d’influence dans la sphère profane. Ceci interpelle quant aux dangers et aux risques potentiels que ce besoin de puissance et de visibilité à tout prix font courir à l’âme de la Franc-Maçonnerie en général mais aussi à celle du Franc-Maçon individuel.

En tant qu’instruments, puissance et visibilité ne sont ni bons ni mauvais. Mais à travers eux, l’homme qui en use et abuse se dévoile lui-même au grand jour dans sa réalité. On attend du maçon un engagement particulier plus poussé, essentiellement éthique, quant à la manière dont il utilise ces instruments qui lui sont confiés dans le cadre de son mandat.

Des membres du comité directeur et des grands maîtres provinciaux de la GLNF furent nommés, démis et remplacés selon un tempo qui n’a été qu’en s’accélérant. Les relations avec d’autres corps maçonniques réguliers furent rompus sous prétexte d’une prétendue théorie du complot qui, une fois énoncée, poursuit une vie propre devenue incontrôlable. D’autres faits et des événements sont devenus autant d’auto-justification. Tout cela pour aboutir à la suspension des relations avec la GLUA. C’est ainsi que l’exercice inconsidéré de la puissance et de la visibilité se retourne contre elle-même et affecte en fin de compte le fondement même de la Franc-Maçonnerie.

Lorsque qu’un Franc-Maçon, par mandat, se voit confier l’instrument de l’autorité, il se doit d’être sans cesse conscient de ce que cette autorité est avant tout un instrument à mettre au service d’une bonne et grande cause. De plus, l’instrument d’autorité trouve son origine exclusivement dans la valeur symbolique qu’il revêt pour lui-même et pour les autres. On attend d’un Franc-Maçon qui se voit confier un tel mandat qu’il se comporte en mots et en actes avec l’intégrité qui va de pair avec sa fonction, afin de témoigner de façon vivante des valeurs maçonniques attachées à ce symbole d’autorité.

Dans une association initiatique, la mission essentielle de celui qui se voit confier un mandat consiste à transmettre un message par voie symbolique, dans le respect scrupuleux de la manière dont le maçon individuel intègre ce message dans son histoire personnelle."

Discours du 15 octobre 2011

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